L’UAD démontre qu’il peut également être rentable de relever d’urgents défis sociaux. L’Égypte est confrontée à un énorme problème de gestion des déchets organiques. Une étude réalisée en 2017 a révélé que chaque Égyptien produit en moyenne 73 kilogrammes de déchets alimentaires par an. Cette constatation place l’Égypte au 16e rang des 25 pays identifiés comme étant les plus gros gaspilleurs de nourriture. L’UAD s’attaque littéralement à cet obstacle, avec des milliers de vers de terre qui créent de l’engrais à partir de restes de nourriture.
Ce succès commercial est né d’un marché encourageant pour les engrais organiques. L’UAD travaille déjà pour une ferme d’arachides tentaculaire de 7 000 acres. Selon M. Salem, ce client a fait état de récoltes saines et d’une amélioration de la production depuis qu’il est passé aux produits biologiques de l’UAD. M. Salem ajoute que l’UAD demeure consciente des résultats financiers de sa clientèle, plutôt que d’accroître la seule durabilité. « Nous faisons de notre mieux pour attirer les clients en produisant de l’engrais organique à un très bon prix, » dit-il.