Un problème s’est présenté lorsque Saleh a envisagé son premier projet parmi tant d’autres : le manque de parcelles vertes et de paysagistes capables de créer des espaces verts en Palestine. Cependant, d’autres problèmes se posent aux agriculteurs palestiniens modernes : qu’il s’agisse de la disponibilité de l’eau, de la concurrence ou de la mobilité.
« Je suis le fils d’un réfugié palestinien et nous ne possédons pas de terre, donc je travaille sur les jardins et les espaces verts d’autres personnes », explique Saleh. Il y voit une opportunité de s’enraciner dans la scène écologique, en Palestine.
Saleh, qui croit fermement à la permaculture et aux pratiques de vie durables, est parti à la conquête du savoir et est revenu avec un nom pour son entreprise axée sur la durabilité : Mostadam, qui signifie « durable » en arabe.
Mostadam et les petites mains :
En plus d’avoir un système de soutien, Saleh était également autodidacte. L’entrepreneur a ajouté des connaissances à sa profonde expérience pratique en vivant dans l’éco-centre. Il a acquis de nouvelles compétences grâce à des cours en ligne et continue de lire sur la permaculture et l’aménagement paysager comestible. « Les cours ont pris les connaissances que j’ai acquises et leur ont donné une structure », raconte M. Saleh.
M. Saleh appelle les travailleurs et les employés des « partenaires ». « Actuellement, en tant qu’entreprise, je ne peux pas me permettre d’avoir un employé puisque le travail se fait sous forme de projets, donc je ne peux me permettre que des travailleurs basés sur des projets », a-t-il poursuivi.